A l’occasion des Assises Internationales du Roman, des élèves de Seconde ont eu le privilège de rencontrer Sorj Chalandon pour son roman Le quatrième mur(Prix Goncourt des Lycéens 2013). Cette rencontre préparée tout au long de l’année en cours de Littérature et Société fut aussi enrichissante qu'émouvante....Merci Monsieur Chalandon.
http://www.radio-calade.fr/site/spip.php?article1751
Assises
Internationales du Roman 2014
Jeudi 22 mai à la médiathèque de Villefranche-sur-Saône…
… Eva, Hortense, Margaux et Solène, élèves de Sde 6 et 7 avons été conviées par la médiathèque de Villefranche à une double rencontre.
Merci à lui pour sa disponibilité.
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Les
élèves de « Littérature et Société » rencontrent
Sorj
Chalandon autour du Prix Goncourt des Lycéens 2013
« Le quatrième mur »
L’auteur
Né en 1952, Sorj CHALANDON est un journaliste et un écrivain français. Il a travaillé 34 ans au quotidien Libération ; il est aujourd’hui membre de la rédaction du Canard Enchainé. Un reportage sur l’Irlande du Nord et le procès Klaus Barbie lui ont valu le prix Albert-Londres en 1988. Il est notamment l’auteur de Le petit Bonzi, Une promesse, couronné par le prix Médicis, et de Mon traître.
Né en 1952, Sorj CHALANDON est un journaliste et un écrivain français. Il a travaillé 34 ans au quotidien Libération ; il est aujourd’hui membre de la rédaction du Canard Enchainé. Un reportage sur l’Irlande du Nord et le procès Klaus Barbie lui ont valu le prix Albert-Londres en 1988. Il est notamment l’auteur de Le petit Bonzi, Une promesse, couronné par le prix Médicis, et de Mon traître.
De 2008 à 2012, Sorj
CHALANDON fut le parrain du Festival du
premier roman de Laval, organisé par Lecture en Tête. Depuis 2013 il est le
président du jury du Prix littéraire du deuxième roman. Le 14
novembre 2013 à Rennes, Le prix Goncourt
des lycéens lui est attribué pour
Le Quatrième Mur publié chez Grasset.
Le
quatrième mur
Critique rédigée par les
élèves de Seconde « Littérature et Société »
Si vous ouvrez ce livre, après avoir lu les premières
pages qui se déroulent en France, vous
aurez bien du mal à interrompre votre lecture car l’histoire poignante vous
saisit dès que vous vous trouvez en terre libanaise. Entre 1976 et 1982, le Liban
fait face à une guerre sanglante et complexe où toutes les communautés
palestiniennes, chrétiennes, chiites, druzes
s’affrontent. Beyrouth est divisée. Sam, un metteur en scène d’origine juive,
fait le rêve fou de monter L’Antigone d’Anouilh au cœur de la ville avec des
acteurs amateurs venus de toutes les communautés belligérantes. Mais une
cruelle maladie le retient à Paris et il confie à Georges, son ami, le soin de
mener à bien ce projet. Georges l’idéaliste accepte de relever le défi. Ce
voyage va à jamais bouleverser sa vie et celle d’Aurore sa femme et de Louise
sa fille. Georges pourra-t- il rassembler Imane la palestinienne, Charbel le
chrétien, Nakad le druze ? On voudrait vraiment y croire, pour avoir
confiance en l’humain. Le récit est brillant, bouleversant grâce à des images
que nous n’oublierons pas ; il nous tient en haleine, on a l’impression
d’être dans l’intimité des personnages, de vivre les évènements. Lire ce livre,
alors que le bruit des armes se fait encore entendre dans cette partie du
monde, nous parait INDISPENSABLE.
Jeudi 22 mai à la médiathèque de Villefranche-sur-Saône…
… Eva, Hortense, Margaux et Solène, élèves de Sde 6 et 7 avons été conviées par la médiathèque de Villefranche à une double rencontre.
Tout d’abord, nous avons été interviewées par une
journaliste de Radio Calade afin de raconter notre expérience de lecteurs du
roman « Le quatrième mur » de Sorj Chalandon qui
évoque la guerre civile au Liban dans les années 70. Nous avons pu relater
combien ce livre nous a bouleversés, d’autant que nous avions rencontré de
jeunes Libanais au cours d’un jumelage, un mois auparavant à Mongré.
Puis, nous avons échangé avec un groupe de lectrices
adultes sur cette lecture.
L’échange intergénérationnel fut particulièrement
fructueux et l’approche fut un véritable moment d’émotion !
Samedi
24 mai à la salle Ansolia à Anse…
… moment d’émotion garanti
car nous attendions avec impatience cette rencontre avec « notre
auteur », Sorj Chalandon que nous avions choisi pour participer aux
Assises. Pendant deux heures que nous
n’avons pas vu passer, nous étions pendus aux lèvres de cet homme chaleureux,
qui, avec générosité s’adresse à ses lecteurs et partage ses émotions. Certains
passages de son œuvre ont été lus par des comédiens, ce qui l’a
bouleversé ! Nous avons aussi pu
échanger avec lui autour d’un verre, en toute simplicité, et avoir des
dédicaces. Merci à lui pour sa disponibilité.
Dimanche
25 mai aux Subsistances à Lyon…
… nous avons abandonné nos mères respectives pour assister à une Table ronde formelle à laquelle participaient « notre auteur » et Sofi Oknsanen sur le thème de la trahison. L’expérience s’est avérée fort intéressante mais très différente de celle de la veille à Anse. Un large public était venu assister à cette conférence et nous étions tous très impressionnés ! Le dialogue s’organisait entre Sorj Chalandon, un journaliste du Monde et cette étonnante auteure venue d’Estonie. Nous avons découvert un autre aspect de l’œuvre de Sorj Chalandon. Nous avons à nouveau pu dialoguer avec lui et nous avons grande envie de lire Mon traître, l’histoire d’un ami irlandais qui, en fait, était un agent double…
… nous avons abandonné nos mères respectives pour assister à une Table ronde formelle à laquelle participaient « notre auteur » et Sofi Oknsanen sur le thème de la trahison. L’expérience s’est avérée fort intéressante mais très différente de celle de la veille à Anse. Un large public était venu assister à cette conférence et nous étions tous très impressionnés ! Le dialogue s’organisait entre Sorj Chalandon, un journaliste du Monde et cette étonnante auteure venue d’Estonie. Nous avons découvert un autre aspect de l’œuvre de Sorj Chalandon. Nous avons à nouveau pu dialoguer avec lui et nous avons grande envie de lire Mon traître, l’histoire d’un ami irlandais qui, en fait, était un agent double…
Conclusion
Si vous avez l’occasion de
faire, comme nous, l’expérience des Assises
Internationales du Roman, n’hésitez
pas ! Vous vous rendrez alors compte que la littérature est vivante et
nous aide à appréhender le monde dans lequel nous vivons.
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